La malédiction du tome 7...
Mais qu'est-ce qui m'a pris de me lancer dans la lecture des Rois Maudits ? Une soirée trop arrosée, un pari qui a mal tourné, un élan de snobisme ? Et surtout, que se passe-t-il avec ce tome 7, intitulé "Quand un Roi perd la France" ? Certes, Jacques de Molay, le maître des Templiers, a lancé sa malédiction dès le premier tome, mais pas une seule seconde je ne pensais qu'elle finirait par m'atteindre.
J'ai avalé les 6 premiers tomes en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire et boum... v'là le tome 7... absolument indigeste. Moi qui pensais manger de tout, je dois déchanter. Voilà bientôt 4 semaines que j'essaie d'achever ce bouquin d'à peine 300 pages et je lutte, je lutte, je lutte... Je vous entends déjà me dire : "mais qu'est-ce qui t'oblige à aller au bout ? Lâche-le ce bouquin...". Ce à quoi je répondrai :
- je suis taureau : plus têtu, tu meurs ;
- je me suis pas tapé 6 fois 300 pages pour m'arrêter si près du but. Demandez à un marathonien de s'arrêter à 1 km de l'arrivée ;
- je veux connaître la fin, merde (OK, les petits malins me diront que le Roi finit par perdre la France. Oui, mais comment ?) ;
- j'espère bien pouvoir en parler en société, histoire de faire illusion dans les cocktails mondains dont je raffole tant. "Oui, oui, votre histoire me rappelle un peu celle de Jean II, lorsqu'il a perdu la France au XIV siècle" : vous imaginez l'impact sur un parterre de gens triés sur le volet ?
Allez, j'arrête de me plaindre (pas facile quand on a des origines hexagonales) : la dernière ligne droite est là. Et surtout, plus jamais je ne me lancerai dans une telle aventure sans une préparation adaptée.
C'est décidé, je reprends la lecture de la bibliothèque verte.
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